mardi 6 novembre 2007

Derniere semaine sur les terres de Ten-Ten

A notre retour a la "Chopra House", Kashiram le fils du proprietaire n'etant "pas disponible", Tassi-sensei nous acceuilla a sa place. Quel plaisir de le revoir. Son enthousiasme est un vrai rayon de bonheur et de bonne humeur. A peine 5min que nous
sommes la, et deja il nous invite a partager une bonne tasse de Tchai avec des Chapati "good, good, chapati". Il m'apprit plus tard que Kashiram etait completement marron au Whisky en plein aprem' et que c'etait pour cela qu'il ne pouvait nous voir. Mais qu'importe, le sourire de Tassi-sensei etait pour moi le meilleur des accueils.

Vers 20h, nous avions rendez-vous avec une grosse partie des personnes rencontrees au Tushita Center, pour un bon p'tit resto, et plus si infinite... et infinite, il y a eu...
Le lieu du drame fut le "Carpe Diem" a Mcleod Ganj. Joli nom pour ce resto qui est l'un des endroits ou se regroupe la "communaute routard" du coin, applicant eux meme cette philosophie.
Nous sommes environ une trentaine, presque tous le monde en quelque sorte. Installe sur la terrasse du toit, les commandes fusent : apres dix jours de vegetarisme, beaucoup se laissent tenter par de la bonne viande, bien juteuse. Pour ma part, je reste raisonnable. Jusqu'au moment ou Ivan, le bresilien assis a mes cote, commande
une bonne grosse pizza au poulet (tres peu de boeuf ou de porc en inde). L'epreuve fut trop difficile pour moi : je craque. PIZZA !! (ma premiere du voyage)
Le repas se passe, nous discutons tous entre nous, apprenons a mieux se connaitre. Les bieres descendent gentillement... Puis a un moment, Felipe, un des trois bresilien fanatique, se met a commander les bouteilles de biere 10 par 10 : le debut de la fin. La nuit avance, et beaucoup ont du quitter le terrain du "Carpe Diem" devenu un vrai champs de bataille ou les bieres luttent pour leur survie, pour retrouver leur bon lit.
Mais fidele au poste, il reste quand meme du monde : Mark le Kiwi (New-Zeland),Dan et Lauren le couple d'Ozzie (Australien), Rino et Rossy le couple de Rital, Jessica l'americaine, Elly une anglaise aussi sympatique que completement perche, Sara la suedoise, Damien et moi-meme. Et surtout, Ricardo, Ivan et Felipe, les trois bresiliens, qui n'en arretaient plus de commander des bieres.
Ayant fini avec difficulte ma nouvelle bouteille (je suis pas trop biere), gentillement offerte par Felipe, et etant extenue par cette longue soiree, je lache a mon tour tout ce beau monde et m'en remonte tranquillement a Dharamkot, a la "Chopra House", en laissant l'honneur de la France entre les mains de Damien. Le combat sera difficile pour lui, car les trois bresiliens sont chauds apres ces dix jours de sevrage au Tushita Center.
Damien rentre dans la nuit, et je l'entant barraguiner des trucs plus ou moins comprehansibles : je pieutais a moitier et lui etais marron, mais pas a moitier pour le coup. Pour finir, je me recouche aussitot, on verra demain...

Leve difficle pour Damien, qui m'explique qu'hormis la fermeture du resto a une heure tardive, il etait tout bonnement impossible d'arreter Felipe. Et du coup, aucun des participants n'est sorti indemme du combat : Match nul... a refaire... ;) Probablement en Thailande, car nous retrouverons ces trois loustiques sur une des plages sabloneuse de ce pays, connu pour ses festivites sans limites.

Nous pitwons toute la matinee : Relaxation, meditation, ecriture, observation des macaques, the et discussion avec Tassi-sensei. Et dans l'apres-midi, nous sommes rejoins dans notre "travail" par Elly, qui vient gentillement nous proposer son aide.
Elle nous rappella aussi que le soir meme nous etions invite chez Jon, le "fucking english" a Bhagsu, un village a cote (10-15min a pied).
Dami et Elly prennent les devant, car pour ma part, j'ai une parti de "Go" prevu contre Bill le potier (de son metier), qui m'avais proposé un match, apres m'avoir souvant vu jouer au Tushita Center. En effet, ne trouvant aucun adversaire, il m'arrivais fréquemment de faire une parti contre moi-meme, sous le regard curieux de Goshe-san, le vieux monk. J'ai bien essayé de lui expliquer les regles, mais a mon grand regret, ce fut un echec. Un effet dans cette partie de l'Asie, ce jeu ne semble pas etre tres populaire. Peut importe, nous verrons cela au Japon ou en Chine.

Apres cette interessante partie, renporter par votre serviteur, je rejoinis donc Dami et Elly chez Jon, alors que le soleil disparaissait a l'horison. Je ne vais m'attarder sur cette soiree, mais sachez que toute les personnes ici presentes (Elly, Jon, Mark, Ben, Dami et moi-meme) s'en souviendront... ou pas ;)

La fin de la semaine fut tranquille (comme le reste finalement). La raclette de chez Raff le magicien qui avait cru nous echapper les deux premieres semaines, a etait finalement rattrape par son destin : deces pour cause de mort par digestion, dans deux estomacs affames. De meme que la pizza au Roquefort de chez Tenzin (sur la place devant le palais du Dalai-Lama, ou Ten-ten pour les potes). Les discussions avec Tassi-sensei se succederent, et un jour, abordant le sujet cher a mon coeur du "mind" des plantes, j'ai l'heureuse satisfaction d'entendre Tassi-sensei me repondre : "plant? mind? ... mmmh.. yes yes, it's possible..." Encore un fait qui me pousse a admirer ce monk. En le regardant vivre, on peut voire a quel point il maitrise le "detachement de toutes choses", une des trois valeurs bouddhiques essentielles a l'aboutissement du "Bouddhicitta" ("l'Illumination" dans le bouddhisme). Pour resumer vraiment vulgairement a la Francaise : Il s'en bat les couilles.

Outres les courses pour Tassi-sensei (lait, sucre, fruits); les heures de rédaction de mon "roman"; le temps passé sur internet a mettre a jour le blog; les conneries avec les macaques rhésus (de leur nom; fesse et face rouge); les pitw avec Elly, dont le joli corps a permit a Damien de mettre en pratique sa capacité "massage tibetain" récemment aquise; les promenades dans les montagnes environnantes ou autour du palais de Ten-Ten; nous nous détendons au maximum et profitons "comme il se doit" de nos derniers jours dans ces lieux magiques que sont Mcleod Ganj et ses environs.

Et le dimanche 28/10 a 19h30, nous "décollons" en bus direction l'atmosphere horriblement citadine de Delhi...

A bientot Mcleod Ganj. A bientot la communauté Tibetaine. A bientot Tassi-sensei...

vendredi 2 novembre 2007

Retraite spirituelle, pour esprits profanes

Nous quittons la "Chopra House" vers 13h, et apres une longue marche de trois bonnes minutes, nous arrivons au Tushita Center. Pas mal de gens sont déjà là. Nous posons donc nos sacs et toisons du regard les differentes personnes venues elles aussi pour ces dix jours de cours d´introduction au Bouddhisme. A premiere vue, sur la trentaine "d´éleves" de tout age ici presente, la plupart sont occidentaux, mais difficile d´en savoir vraiment plus car tout le monde est concentré sur les directives et les informations dispensées par Sabine, la responsable du centre. Enfin il y en a au moins trois dont la nationnalité ne peut laisser aucun doute : abordant tous un maillot ou une veste de la "Selecao", les trois Bresiliens sont déjà annoncés.

Tous installés en cercle dans le "Gompa" - salle de méditation, du tibetain "Gom", méditation - joliment décoré de statues des bouddhas, messages et dessins bouddhique, nous commencons à nous presenter chaqun notre tour et à expliquer le pourquoi de notre presence ici. Les gens se succedent : Anglais/Anglaise; Americains/Americaines; Bresiliens; Australien/Australiennes; Neo Zelandais; Estonien; Italien/Italienne; Espagnole; Suedoise; Israelien/Israeliennes; Bulgare; Canadiens/Canadienne; un Saint-Jeannois et un Carrossois...

Ne parlant réelement anglais que depuis un mois et malgres les longues discussions avec Matthew qui m'ont beaucoup aidé à m'ameliorer, je galere un peu à trouver mes mots. Il faut dire que meme en francais, à la question "qu'etes-vous venus chercher en ces lieux?", je ne savais quoi répondre. Mon tour arrive et n'ayant toujours pas de réponse claire, je lache sincerement, dans un english aproximatif : "I think that each moment is a spring of lesson... So... Why not here ?" (je pense que chaque moments est source d'une lecon... alors... pourquoi pas ici?) <-- pour mes freres neophites de la langue de Shakespeare.

Le briefing termine, on nous envois dans nos chambres ou nous attendent gentillement nos sacs, et on nous annonces qu'apres le repas et la meditation du soir (1ere d'une longue serie), il faudra eviter un maximum de se parler entre nous, essayer de conserver le silence, pour ne pas "casser les bonnes ondes de chacun". Cela peut paraitre "loufoque" à premiere vue, mais elle decoule d'un sens logique, et rend de plus, l'experience reellement enrichissante.

Pour ma part, je partage ma chambre avec Risto, un estonien fort sympatique, et Jon un "fucking english" completement "fou de l'inde" avec qui nous bravons dejà l'interdition de parler, pour pronostiquer les resultats des matchs de rugby à venir (rappelons qu'au meme momment se deroule la coupe du monde en France). La premiere journée de mise en route s'acheve donc sur de "profondes paroles"

Le lendemain, nous commencons les cours à proprement dit, et le programme des journées à venir est rythmé de la maniere suivante :
- 6h00 : reveil à l'aide d'un bon vieux gong qui retenti une dizaine de fois, autant dans la nature environante que dans mon crane endormit.
- 6h45 à 7h30 : "mindufulness méditation" du matin, ma preferée de la journée. Elle consiste à faire le vide dans son esprit en se concentrant uniqument sur sa respiration. Ne pouvant difficliement arreter le "moulin à parole perpetuel" qu'entretien le cerveau avec lui-meme, le but est de ne pas s'attacher aux differentes pensees qui passe dans notre esprit, mais juste les laisser aller et venir en essayant de garder le "fil" de la respiration. Cette seance fait vraiment du bien et permet de commencer la journée avec l'esprit apaisé.
- 7h30 : breakfast. Porrige, fruits, thé, petits pains, beurre et miel.
- 9h00 à 11h00 : cours de Bouddhisme par la Vénérable Sarah, cette anglaise devenue monk il y a plus de 25 ans. Les cours ont l'air vraiment tres interessants, mais mon pietre niveau d'anglais (suffisant pour une conversation, mais bien moins lorsqu'il s'agit de suivre un cours), m'oblige malgres moi à vagabonder dans mes pensés durant ces longues heures de cours. Mais ce n'est guere un probleme finalement, car j'en profite pour avancer l'écriture de mon "roman", qui d'ailleur prend une tres bonne tournure (en toute humilité bien sur ;) )
- 11h00 à 12h00 : Yoga et stretching pour bien detendre le corps apres deux heures passees assis en tailleur. L'activité est interessante mais ne dépense pas assez d'énergie a mon gout. Du coup, je me défoule en faisant des séries de pompe entre deux "pose" de yoga. Pendant ce temps, Damien se fait des tours du domaine en courant : il fait son yoging quoi...
- 12h00 à 14h00 : leger repas composé de different légumes bouillis, puis c'est l'heure pour mes deux compagnons (deux americains, venus de New York et du Colorado) et moi-meme de faire notre "karma yoga". Il s'agit d'effectuer une tache en équipe pour le bien commun, attribué en debut de semaine. Comme le néttoyage de la salle à manger et de la vaisselle, les toilettes, s'occuper du gong... En ce qui me concerne, je dois nettoyer le Gompa. Autant vous dire que je suis plutot bien tombe...
- 14h00 à 15h00 : Discussion, par groupe de sept ou huit. C'est le seul moment ou nous pouvons parler (ca aide pour une discussion). Les sujets different mais en général, nous parlons des themes abordés lors du cours du matin : Colere, compassion, vie et mort, reincarnation, enfin toutes sortes de valeur innerantes au Bouddhisme, disséquées par nos points de vues d'occidentaux. Une fois de plus l'anglais me fait defaut pour m'expliquer. Mais qu'importe, c'est un bon entrainement dans tous les cas.
- 15h00 à 15h30 : pause thé... pitw...
- 15h30 à 17h00 : nouvelle séance de cours avec la Vénérable Sarah... et donc redaction de mon "roman"
- 17h30 à 18h15 : méditation suivie. Tim et Linda, nos deux sensei, nous font méditer en nous guidant sur certaines pensées, certains themes : La colere, la mort, l'attachement, ... malheureusement pour moi, comme pour les cours de la Vénérable Sarah, je ne capte rien... Du coup je medite dans mon coin en pensant notamment au "Vide" via les enseignements de Miyamoto Musashi (les cinq anneaux), les pensés de Barjavel (la faim du tigre) ou encore ma propre vision, que j'essaye tant bien que mal d'intégrer à mon propre "roman".
- 18h15 à 19h30 : repas du soir. Rien de special a signaler, si ce n'est que je profite de la pose pour enfraindre une fois de plus les régles et discuter avec Damien autour d'un biddies. "Alors qu'est qu'ils ont raconté de beau aujourd'hui ?" Cela me permet de mettre en parallele mes pensés omnipresentes sur le "Vide" avec la vision Bouddique de cette meme idée. Et il s'avere que tout se retrouve au final.
- 19h30 à 20h15 : méditation du soir sur les themes abordés dans la journée (d'ou l'utilité pour moi d'en parler au préalable avec Damien)
- 20h15 et plus : pitw (lecture / redaction du "roman" / douche / échecs avec Risto / pieu)

Les journées s'enchainent assez vite au final. Au fur et a mesure, je fini par faire peter quelques heures de cours (à cause de mon incapacité à comprendre l'anglais, et peut etre aussi à cause d'une vilaine habitude qui semble remonter de l'epoque ou j'étais un "éleve exemplaire"), que je remplace par de longues heures d'écriture intensive. Puis de jour en jour, je fini par assister juste aux méditations du matin et du soir, pour me consacrer uniquement à l'écriture et à mon autre passion : discuter avec les differents monks vivants au Tushita Center. Certe je bravais une fois de plus l'interdiction de parler, mais je m'exécutais en faisant attention de ne pas déranger la concentration de mes "compagnons de retraite", lorsque l'un d'entre eux passait à proximité. De plus, mes "discussions" avec les monks, se sont avérées vraiment instructives. Notament un passage avec Goshe-san, un vieux monk originaire du tibet, sur la colere. En effet je le questionnais sur l'invasion de sa terre par l'opresseur Chinois, et le fait qu'il arrivait à faire preuve de compassion à leurs egard, meme en ayant vu son peuple et sa culture massacrés sous ses yeux, me subjugua. D'autant plus, que son discoure était cohérant, et que ses yeux ne mentaient pas : il avait belle et bien pardonné à la Chine. L'eut-il haï un jour...

Paradoxalement, sa compassion à mon égard fut mise à rude épreuve, lorsque les jours suivants j'abordai, à nouveau, un sujet qui m'avais dejà valu un coup de baton sur les doigts, mais qui me tenais vraiment à coeur : L'esprit et la conscience chez les plantes. En d'autres termes, il n'arrivait pas à admettre que les végétaux puissent posséder un esprit, un "mind". En effet, selon les enseignements bouddhiques, les plantes ne font pas parti du "samsara" - le cycle des réincarnations - et Goshe-san me prenait probablement pour un fou à chaque fois que j'insistais sur la probabilité du sujet. Peut etre (sans doute) suis-je un peu fou, mais il n'empeche qu'aucun des monks n'ont réussi à me convaincre que les plantes sont déporvues de "mind". En effet, je n'affirme pas qu'elles en ont forcement un, mais je dis juste qu'il est impossible pour nous humain, créature doté de 5 (voir 6) sens, d'arriver à comprendre la perception d'une plante, "voyant", "ressentant", "vivant" le monde avec d'autres sens, et innévitablement, évoluant dans une autre "réalité" de conscience. Il est donc impossible pour nous, d'affirmer avec certitude, que les végétaux ne possedent pas d'esprit. C'est un peu confu je vous l'accorde, mais bien que le sujet me tient à coeur, je ne vais pas épiloguer là-dessus. J'aurais peut etre ma réponse un autre jours...

Le dernier soir, juste apres que Jon m'ait annoncé la victoire de l'Angleterre sur la France, nous assistons avec quelques "éleves", Damien y comprit, à un "puja". Longue cérémonie de prieres et de chants sacres en tibetain, orchestré par dizaine de monks dans leur "Gompa". La scene était vraiment magique. Elle semblait ressurgir d'autres temps : Qu'est-ce que moi, occidental, novice, et profane, faisait au milieu de ces hommes d'une spiritualité aussi élevée que les montagnes himalayennes environnantes ? Ce spectacle me transcenda litteralement et je profitai de ma chance au maximum en suivant, chacun de leurs gestes miticuleux et l'ensemble de la cérémonie, d'un oeil rempli de reconnaissance et de compassion, envers ces hommes infiniment humain. Tel était peut etre la leçon du jour.

Mais cette soirée mystique n'avait pas encore terminé de nous étonner, et apres le "puja", je pris congé des monks en les saluants comme il se doit et je rejoignis mes "compagnons de retraite" à l'exterieur. Tous assis sur l'herbe devant le "stumpa" (hotel de priere bouddhique) qui était décoré de centaine de bougies à l'occassion de la "light ceremony" : chaque participant dépose selon son grés, cinq bougies n'importe ou sur le "stumpa", puis revient s'assoir sur l'herbe et médite sur le bonheur que l'on souhaite à ses proches, ou à tout autre etre vivant. A cette occassion, chaqun à fait une déclaration de paix qui lui tient à coeur, et chacun dans sa langue natal, ce qui donne à l'atmosphere déja mystique des lieux, une ambience de paix et de sérénité fraternelle et universerselle envers tous les peuples. "Good, Good, karma !" comme le dirait si bien Tassi-sensei.

Le lendemain, apres la méditation du matin et le p'tit dej', nous procédons au débrifing de cette longue et enrichissante semaine, dans notre "gompa". Chacun raconta ce qu'il avait ressenti et ce qu'il avait appris, puis un pic-nique clotura cette retraite, sous les rires de tous. Enfin nous pouvions parler entre nous, et par la mêmê, renforcer ces relations, qui l'espace de 10 jours, ne s'étaient basées que sur des échanges de regards.

Apres avoir bien "décompressé" et tous prévus de se retrouver le soir mêmê pour un bon resto, nous retournons nous installer avec Damien a la "Chopra House", auprés de Tassi, notre bon monk toujours aussi en forme, et de notre armée de singe toujours aussi débile...

"Home Sweet Home"